Gaston Prika

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Gaston Prika
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Biographie
Pseudonyme
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Activités
Période d'activité

Gaston Prika[1] dit Prika[2] (état-civil-inconnu) est un chanteur et un acteur de théâtre et de cinéma muet français actif des années 1870 aux années 1910.

Biographie[modifier | modifier le code]

Malgré une longue carrière d'acteur s'étendant sur une période de près de 40 ans, on ne sait pratiquement rien de Gaston Prika dont on ignore même s'il s'agit de son véritable nom. La seule certitude que l'on ait est qu'il a habité, au moins dans les années 1910, au 4, rue Désiré-Ruggieri dans le 18e arrondissement de Paris[3].

Au théâtre, Prika va débuter en 1875 au théâtre de Cluny où il va rester jusqu'en 1881, avant de terminer sa carrière dans la troupe du théâtre Sarah Bernhardt jusqu'à la veille de la première guerre mondiale. Il a joué essentiellement sur des scènes parisiennes mais a également fait des tournées en province et à l'étranger (Belgique, Angleterre).

Il fera également une assez courte carrière au cinéma entre 1910 et 1912 où il fera une apparition dans plus d'une vingtaine de courts métrages muets, en particulier dans la série des Rigadin réalisée par Georges Monca au côté de Charles Prince qui en interprétait le rôle-titre.

Prika terminera sa carrière, au théâtre comme au cinéma, dans deux adaptations du roman d'Alexandre Dumas, Les trois mousquetaires : à l'écran en interprétant le personnage de Grimaud, le valet d'Athos, dans le film éponyme d'André Calmettes sur un scénario d'Henri Pouctal, et sur scène deux ans plus tard dans le rôle de Laporte, porte-manteau de la reine Anne d'Autriche, dans une reprise de la pièce que le romancier avait lui-même adapté de son œuvre en 1846.

Après ce dernier rôle, on perd définitivement sa trace. Né vraisemblablement au milieu des années 1850, il devait avoir une soixantaine d'années à l'époque.

Carrière au théâtre[modifier | modifier le code]

Filmographie partielle[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Le prénom de l'acteur apparait rarement dans la presse de l'époque.[1] La Gaieté, janvier 1887, p. 2, à lire en ligne sur Gallica.
  2. Apparait parfois aussi sous la forme G. Prika avec l'initiale du prénom.
  3. Je suis libre. Comoedia, 25 février 1913, p. 4, à Gallica.
  4. L'année théâtrale. 1875. Décembre. L'Année théâtrale, décembre 1875, pp. 31-32, à lire en ligne sur Gallica.
  5. Théâtres et concerts. Théâtre-Français. La Vie mondaine, 20 novembre 1881, p. 3, à lire en ligne sur Gallica.
  6. Le Télescope, par Jules de Gastyne et Gustave Sauger. Le Théâtre à Paris, 1883-1884, p. 276, à lire en ligne sur Gallica.
  7. Le Lapin (reprise) par Battaille et H. Feugère. Le théâtre à Paris, 1883-1884, p. 322, à lire en ligne sur Gallica.
  8. Le Rêve de Malitou, par Alfred Delacour et J. de Gastyne. Le Théâtre à Paris, 1885, p. 23, à lire en ligne sur Gallica.
  9. Nos biographies. Ernest Morel. Le Rideau artistique et littéraire, janvier 1900, p. 2, à lire en ligne sur Gallica
  10. La Pieuvre, par Morel. Le théâtre à Paris, 1885, pp. 238-241, à lire en ligne sur Gallica.
  11. Éloges funèbres. Bertol-Graivil. Bulletin de l'Association des journalistes parisiens, avril 1911, p. 31, à lire en ligne sur Gallica.
  12. ;Notice Domergue (Eugène-Frédéric). Annuaire des artistes et de l'enseignement dramatique et musical, 1899, p. 538, à lire en ligne sur Gallica.
  13. Anacarsi Frederico Prestreau (Naples 1856-1891), compositeur italien d'origine française, a notamment dirigé les orchestres du théâtre Cluny, du Théâtre-Français de Rouen et du Grand-Théâtre du Havre.
  14. Échos de Théâtre-Français. L'Écho de Rouen illustré, 17 décembre 1887, p. 3, à lire en ligne sur Gallica
  15. Les théâtres. L'Humanité, 16 décembre 1904, p. 4, à lire en ligne sur Gallica.
  16. Les théâtres. A Trianon. L'Humanité, 24 octobre 1905, p. 4, à lire en ligne sur Gallica.
  17. Arrondissement de Saint-Lô. Théâtre. Journal de la Manche et de la Basse-Normandie, 30 novembre 1910, p. 3, à lire en ligne sur Gallica.
  18. Théâtres. La journée. Théâtre Sarah-Bernardt. Excelsior, 20 mai 1914, p. 8, à lire en ligne sur Gallica.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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